On voit beaucoup passer cette notion de syndrome de l’imposteur, notamment sur les réseaux sociaux comme LinkedIn. Pour tout vous dire, j’ai un peu basé ma vie professionnelle sur ça : être un imposteur.
Quand on rencontre ce syndrome, on se dit qu’on n’est pas légitime à faire telle ou telle chose. Or la légitimité est une histoire de point de vue et il y aura toujours quelqu’un de plus capable, de plus doué.
Au début, ça nous arrive tous.
Or, depuis que je suis entrepreneur, j’ai pris des missions qui me semblaient hors de portée. Pourquoi ? Parce que j’estime que la meilleure façon de progresser rapidement (pour moi), c’est de me “foutre dans la merde”. J’en ai déjà parlé dans ma newsletter S2021E47 - Se faire violence : me placer en situation de difficulté me fait avancer.
En gros, je ne me donne pas le choix, quitte à devoir apprendre rapidement des concepts que je ne maitrise pas. Ça génère du stress, du retard dans les projets, mais on en ressort grandi. Bien sûr, il ne faut pas en abuser sinon on coure vers le burnout.
Mais quand je vois les avantages de cette posture, le concept de syndrome de l’imposteur me passe par dessus aujourd’hui. Plus j’avance avec cette méthode, plus je me sens capable de tout. (C’est peut-être une erreur et que je me brulerais les ailes un jour 🤷♂️)