Quand on se lance dans un projet, on focalise systématiquement notre attention sur ce qui va se passer dans le meilleur des cas 🚀 On fait des plans sur la comète, on se projette dans un truc parfait et on se dit que notre idée va tout déchirer.
Avec Florian, on lance un nouveau projet (je vous en parle bientôt).
Lors de notre dernière réunion, on n’a pas réfléchi à notre business plan. On n’a pas non plus essayé de trouvé un nom au projet. On a encore moins dessiné les traits de notre persona.
En fait, lors de cette réunion, on a fait la liste de toutes les merdes qui pourraient nous arriver 💣
Pourquoi ?
Tout d’abord, on s’est dit que penser aux problèmes avant qu’ils n’arrivent nous permettra de les anticiper au maximum pour se protéger. Ça peut ne jamais arriver. Mais si jamais ça arrive, on a déjà un plan et on ne réagira pas dans le feu de l’action (souvent, c’est une décision irrationnelle).
Ensuite, on a choisi de travailler sur les problèmes avant toutes les réflexion excitantes d’un projet pour ne pas être influencé par un attachement trop important au projet.
Je m’explique.
Si on se lance à imaginer le projet tel qui pourrait être dans la version idéale des choses, on s’y projète et on y met de l’espoir. Cet affect va biaiser les réflexions futures. Si on se demande se qu’on va faire si jamais on se prend la tête tous les deux, les solutions évoquées seront moins radicales.
On va se dire que tout va rouler 🤷♂️
C’est peut-être une approche un peu pessimiste d’un projet, mais elle permet d’être au clair sur ce qui pourrait mal se passer, pour ensuite se concentrer sur la réalisation de ce projet 👍
Tu as déjà fait une listes des choses qui pourraient mal se passer pour ton projet (pro ou perso) ?